NOUS NE VOULONS PLUS DES FINANCEMENTS AUX PROJETS DE MORT DANS LES TERRITOIRES INDIGÈNES
La famille de Berta Caceres, Le Conseil Civique des Organisations Populaires et
Indigènes du Honduras (COPINH), La Plateforme des Mouvements Sociaux et
Populaires du Honduras et l’Articulation Populaire Berta Caceres, se présentent au
jour d’hui front aux installations du Banc Centroaméricain d’Intégration Economique
aux 27 jour du méprisable assassinat de notre collègue et sœur Berta Isabel
Caceres Flores.
Nous demandons aux représentants du BCIE l’arrêt définitive du financement qui à
réalisé au projet hydroélectrique “Agua Zarca”, qui est le responsable de la division
communautaire dans cette zone, conflit et violence où ont perdu leurs vies
quelques collègues du COPINH et pour lesquels nous faisons porter une partie de
la responsabilité de l’assassinat de Bertha Cáceres.
Ce projet et quelques autres qui promeuvent un prétendu développement sont les
promoteurs de l’effusion du sang , parce que se présentent avec de l’arrogance, de
la machinerie, des promesses et leur argent en raison de détruire la culture, la
spiritualité, la construction sociale, l’organisation communautaire, ils parlent d’un
bienêtre que seulement produit du bien pour les entrepreneurs et dons des
entreprises transnationaux.
À travers des siècles les communautés dans cet territoire se déroulent dans
l’exercice de l’autonomie et les affaires avec la nature, maintenant, les entreprises
comme DESA accusent aux groupes des communautés d’être violents, sans doute
jusqu’à elles sont arrivées il n’y avait pas de mort ni destruction, cela nous remplit
de douleur et du deuil, où il y avait des paroles il y a du sang ce jour là.
Le BCIE ne peut pas prétexter de l’innocence, ni de l’ignorance, ces événements
sont interdépendants de manière directe avec ses intérêts et ses investissements,
ils ont les mains pleines du sang des personnes qui ont nées dans cette terre.
C’est pour cela que nous disons qu’ils sont dans le temps pour s’arrêter avec ses
affaires que possiblement augmentèrent ses bénéfices économiques ; cela est la
raison de l’existence des bancs, mais il serait un gros discrédit international à
cause de la complicité en raison de la mort et de l’horreur dans cet pays. Les
personnes qui forment partie de ce type d’institutions doivent être conscientes de la
destruction que provoquent et que la même serait partie de leurs vies car les
ressources naturels sont la liaison plus fine entre les êtres humains, la terre est une
seule et la détruire est un suicide collective.
Nous voulons dire que nous qui luttons contre ces projets dénoncerons dans tous
les espaces leurs actuations, que la mémoire des peuples n’oublie pas et que
Honduras, Berta Cáceres et Le COPINH sont patrimoines du monde, que notre
lutte est appuyé par la mobilisation international d’où millions de personnes sont en
train de les regarder, en train de connaitre leur actuation et en train de garder que
aucun discours du développement cache le crime, la mensonge et le cambriolage.
Sortez DESA du territoire sacre du Gualcarque.
Sortez toutes les entreprises qui détruisent les communautés indigènes et noires
du Honduras.
Arrêtez de financier la mort dans nos communautés.
Tegucigalpa 29 mars 2016